À 25 km au sud-est de Saint-Pétersbourg
Situé dans la ville de Tsarskoïe Selo (Pouchkine), le palais de Catherine a été la résidence d'été des tsars russes pendant quelques années. Au courant de la vie de l’impératrice Elisabeth, il s’agissait d’un célèbre palais dû à ses extérieurs somptueux. Les 100 kilogrammes d'or utilisés pour dorer la façade sophistiquée en stuc ont bien sûr un impact important sur l’image du Palais. De plus, de nombreuses statues furent érigées sur le toit, lequel se veut entièrement construit en or, selon différents historiens. En face du palais un énorme jardin a été aménagé, au centre, sur l'Hermitage blanc du Pavillon bleu azur tout près du lac. Autrefois couronné par une sculpture dorée à l’image de L’Enlèvement de Perséphone, le jardin fut conçu par Zemtsov qui le laissa ensuite entre les mains du fameux Rastrelli en 1749. L'intérieur du pavillon contient des tables à manger et des mécanismes de monte-charge. La grande entrée du palais est munie de deux colonnes massives, érigées sous l’influence du style rococo. À l’extérieur, une grille en fonte légère protège le complexe de la ville de Tsarskoïe Selo.
En 1717, Catherine Ier de Russie donne à Johann-Friedrich Braunstein, architecte allemand, le mandat de construire un palais d'été réservé à ses moments de repos et de temps libres. En 1733, l'impératrice Anna commande, pour sa part, à l’équipe de Mikhail Zemtsov et Andrei Kvasov, d'élargir le palais de Catherine. L'impératrice Elisabeth, n’a toutefois pas beaucoup apprécié son séjour au Palais, le trouvant incommode et inconfortable. C’est donc en mai 1752, qu’elle commanda à l’architecte de la cour Bartolomeo Rastrelli de démolir l'ancienne structure et de la remplacer par un édifice grandiose, inspiré d’un style rococo flamboyant. La construction, presque interminable, prit fin le 30 Juillet 1756. L’architecte, enfin prêt à présenter à l’impératrice, le nouveau palais, faisant 325 mètres de long, impressionna les courtisans étourdis et stupéfaits, tout comme les ambassadeurs étrangers qui entourait alors l’impératrice Élisabeth.